Construire un solomédia rentable 🎯
Aujourd'hui, je te propose de revenir sur le terme de solomédia mis en avant dans la première édition d'OntheRaft et te dévoilant mes actions à venir sur le modèle économique.
Hello 👋
J’espère que tu vas bien 🙂
Pour cette nouvelle édition arrivant un peu en retard, je te propose de revenir ce qu’est qu’un solomédia 🖼.
N’hésite pas à me dire ce que tu en penses 😉
Mais avant, place à mon weekly update 🎯. C’est un format inspiré de la newsletter “The Gendle Nudge” de l’entrepreneur Marcin Pogroszewski.
C’est parti 🚀
Weekly Update 🎯
Ce que j’ai fait la semaine passée
Notion Explore :
Challenge Notion : l’ensemble est terminé. Une vingtaine de personnes ont fait (ou sont en cours) le challenge jusqu’ici. Un bon début !
Lancement de l’épisode 2 du podcast. Le cap des 100 écoutes sur le podcast est bientôt là.
Lancement du blog avec le premier article qui revient sur les astuces pour l’UX d’un espace Notion
Sortie d’un thread sur Twitter et d’une publication LinkedIn
On the Raft :
Création et écriture de l’édition actuelle
Un thread sur Twitter
Ce que je vais faire cette semaine
Notion Explore :
Nouveaux articles sur le site
Nouveaux threads sur Twitter
Publication sur LinkedIn
Si possible, les pages podcasts sur le site
Comment est ma motivation ?
Cette semaine fut plus difficile que les précédentes. Un coup de mou logique après plusieurs semaines où la motivation était au maximum. J’ai passé pas mal de temps dans la finition du Challenge Notion cette semaine, et avec le jour férié cela ne m’a pas permis de faire ce que je souhaitais : les pages podcast sur le site, sortie de la première fiche, ... La semaine à venir s’annonce similaire, voir encore plus compliqué, je dois avancer fortement sur d’autres sujets (clients et perso). Ceci dit, je garde le cap ! 💪
Un solomédia, pour quoi faire ? 🤔
Dans la première édition de cette newsletter autour de ma stratégie pour entrer dans l’économie des créateurs, j’avais évoqué le terme de solomédia pour chacune des marques autour du terme “explore”. Je te propose de revenir sur cette idée en allant plus loin sur sa définition et ses modèles économiques, et en détaillant comment je souhaite mettre en place des solomédias.
L’ère des “pure player”
Au début des années 2000, le terme de pure player commence à voir le jour pour identifier les entreprises n’ayant aucun lien avec le commerce traditionnel et qui vont sur le marché en ligne. À la base ce terme désigne un business dont le cœur d’activité est sur un marché unique. Cependant avec l’arrivée des premiers sites e-commerce et des premiers modèles économiques associés au numérique, le terme de pure player a été appliqué à toute entreprise réalisant du business exclusivement en ligne.
Avec des solutions techniques plus simples à prendre en main et un financement plus accessible, le nombre d’entreprises utilisant le numérique comme seul moyen de générer du chiffre d’affaires a considérablement augmenté jusqu’à ce que le terme pure player ne devienne tout simplement obsolète. D’autres termes sont apparus comme celui de start-up qu’on entend aujourd’hui partout et qui là aussi fonctionne bien en dehors du juste cadre numérique.
Les médias en ligne n’ont pas été en reste puisqu’avec l’arrivée de Youtube, puis des blogs, puis plus récemment des réseaux sociaux, de plus en plus de médias se sont lancés en proposant une alternative plus personnalisée et multiple que les médias traditionnels. Ces derniers étant toujours dans une relation complexe avec le numérique n’arrivant pas à trouver leur modèle alors que le nombre de parutions diminue constamment année après année. En 2022, il y a eu près de 2.7 milliards de parutions contre 3 milliards en 2021 et 7.8 milliards en 2002.
Avec l’évolution encore une fois des outils permettant désormais à quiconque de créer “rapidement” une vidéo, un podcast ou encore du contenu écrits, nous sommes dans une phrase d’accélération de cette mutation. Si on ajoute également la montée en puissance du mouvement nocode et de l’émergence de l’IA, nous sommes devant un basculement d’importance visant à passer d’un marché de quelques acteurs traditionnels à une myriade d’acteurs de plus en plus nichés et où la relation nouée avec la communauté autour du média devient le cœur de l’activité.
Un basculement vers le solomédia
Une autre conséquence de cette mutation est l’apparition du terme solomédia renvoyant à la création et la gestion d’une activité média par une seule personne : de la rédaction, à la commercialisation et aux partenariats. Aux États-Unis, de plus en plus de journalistes quittent leur rédaction pour lancer leur propre média en format newsletter grâce à Substack, dont le fondateur Hamish McKenzie est aussi un ancien journaliste. Il en existe aussi depuis leur site internet ou encore via les réseaux sociaux.
Un exemple est celui de Casey Newton, ancien journaliste au sein du média The Verge, qui a créé le média Platformer revenant sur l’actualité et l’analyse de la tech au quotidien. Avec près de 137 000 abonnés, c’est devenu en peu de temps un média ayant de l’impact dans son domaine. D’autres exemples existent notamment parmi ceux qui construisent leur marque à travers les réseaux sociaux comme Nina Ramen ou sur Youtube comme Nico Saypharath.
Pour autant, le modèle du solomédia ne signifie pas forcément être seul dans la gestion de son média, bien au contraire. Pour pouvoir réussir à faire apparaître son solomédia, il y a une nécessité de s’entourer de compétences notamment via des freelances. C’est le cas de beaucoup de créateurs qui délèguent leur montage, leur conception graphique, leurs automatisations, … Certains comme Hugo Travers finissent par embaucher de nombreuses personnes lorsqu’ils atteignent un certain palier. Le solomédia est donc aussi une porte d’entrée sur la construction d’un média à part entière rentrant en “concurrence directe” avec le média traditionnel en fonction du domaine traité.
Le modèle économique du solomédia
À la différence des médias avec parutions, où le critère principal est le volume d’impressions papiers, un solomédia dispose d’autres critères liés à une activité en ligne comme le taux d’engagement, le taux de rétention ou encore le taux de transformation. Cela se ressent dans le choix du modèle économique autour du média où il existe ainsi plus de possibilités de financement de l’activité. Je te propose de regarder ensemble ces possibilités et de voir comment je souhaite les utiliser au sein de mon premier solomédia.
1 - Le sponsoring
En nichant dans un sujet disposant d’un écosystème d’outils, le sponsoring est un modèle intéressant à regarder pour rentabiliser son activité et notamment des contenus gratuits. Cela s’applique à toute sorte de canaux de diffusion comme une newsletter, un podcast, une chaîne YouTube, … Le fonctionnement le plus classique est d’avoir un planning de sponsorisation où les annonceurs puissent réserver des places avec leur configuration (taille, placement, support, …).
Par exemple, voici ce que je compte proposer à moyen terme pour Notion Explore :
Newsletter : une offre sur 2 semaines ou sur 1 mois permettant d’avoir un encart dans la newsletter hebdomadaire
Podcast : une offre comprenant un volume d’épisodes à sponsoriser
Site Internet : une offre concernant certaines pages du site (outils, fiches astuces, …)
Global : une offre de sponsoring portant sur une période bisannuelle ou annuelle sur l’ensemble des supports
Le prix dépendra des statistiques du média et évoluera à travers le temps tout comme les offres au-dessus qui sont que des exemples pour le moment.
2 - La publicité native
Le “native advertising” est un format de publicité s’intégrant plus facilement dans le contenu d’un média en respectant davantage la marque que sur de la publicité plus classique. C’est un format souvent utilisé notamment dans les productions vidéos où le créateur va développer le produit mis en avant tout en ayant une grande liberté de montage et de création. Je te recommande les vidéos d’Ici Japon Corp par exemple qui illustre ce format un peu particulier.
Pour Notion Explore, je compte utiliser ce format à l’écrit via des articles et en vidéo.
3 - L’affiliation
C’est un modèle de financement historique du web permettant de récupérer une somme pour le créateur sur un abonnement ou le paiement d’un produit d’un annonceur via un lien de suivi ou un code de suivi. Il existe des plateformes comme Partnerstack qui te propose de monter un programme d’affiliation facilement.
À travers Notion Explore, au-delà d’avoir des liens de suivi dans les supports, je souhaiterais aussi construire un programme d’affiliation pour les modèles et autres produits numériques permettant à d’autres personnes de toucher une commission sur la vente.
4 - Le consulting
Il existe différentes sortes de consulting en fonction des besoins. De mon côté, j’ai toujours considéré ce dernier comme étant purement de l’accompagnement sur un sujet spécifique pour une période donnée. Par exemple, le coaching de personnes en reconversion ou le mentorat autour de Notion font partie de cette activité.
Je n’ai pas encore décidé si je proposerai une offre de consulting sur Notion Explore. Il y a des arguments pour comme le fait que j’ai du temps aujourd’hui pour le faire mais aussi d’autres contre comme celui d’être proche de nouveau d’un modèle de prestataire. Une possibilité est de lancer du consulting à l’heure avec une possibilité de récurrence réduite. Cependant sur du long terme, c’est un modèle que je ne vois pas perdurer.
5 - La formation
C’est le modèle apportant le plus de possibilités financières aux créateurs, même si cela demande beaucoup d’investissement sous différentes formes. Pour Notion Explore, je souhaite créer différents formats de formations :
À la demande avec une formation complète et d’autres plus spécifiques comme sur l’API, les formules, … Celles-ci seront dans l’offre complète mais aussi disponible à l’unité.
En cohorte avec un bootcamp mêlant à la fois les formations, une communauté privée et de l’accompagnement.
Sur l’aspect formation, j’envisage de diffuser les formations ailleurs que sur Notion Explore pour maximiser leurs portées notamment sur celles à l’unité.
6 - La vente de produits
Pour une partie de créateurs, ce modèle consiste à créer des produits autour de la marque comme des vêtements, des livres, … Cela renforce l’attrait de la communauté. Mais pour une autre partie, il s’agit de produits en lien avec leur activité où le modèle de “produits” disponible à l’unité peut s’appliquer.
Dans l’écosystème Notion, ce modèle de produits passe la vente de modèles premium. Et dans le cadre de Notion Explore, c’est un sujet sur lequel j’ai déjà commencé à préparer des choses comme j’en avais parlé lors de la première édition. J’espère sortir le premier modèle dans pas longtemps.
7 - L’abonnement
Comme pour un produit en SAAS, il existe des possibilités de proposer de l’abonnement sur un solomédia. L’exemple de Casey Newton avec Platformer en est la preuve et comme beaucoup d’autres newsletters notamment Snowball sur l’éducation financière évoqué dans la dernière édition.
Pour Notion Explore, je n’envisage pas ce fonctionnement tout comme celui de faire payer l’accès à une communauté privée ou des échanges de mails hors produits de formation. Je souhaite favoriser les échanges pour créer du lien avec la communauté, et dans cet objectif cela serait contre productif.
Un plan pour la suite
Il existe bien d’autres modèles applicables sur un solomédia, et ceux présents au-dessus risque de fortement évoluer en ce qui concerne Notion Explore. Pour le moment, c’est une feuille de route à l’image d’un business plan dont la réussite va tenir en ma capacité à faire émerger la marque, à créer une communauté autour et à produire l’ensemble de ces contenus gratuits et payants ! À voir le résultat dans les prochains mois 🙂.
Merci d’avoir pris le temps de lire ce nouvel épisode de On the Raft 💛.
N’hésite pas à me dire ce que tu en as pensé. Je serai ravi de pouvoir échanger avec toi. Tu peux me contacter sur Twitter / Linkedin ou directement en réponse de ce mail 😉
N’hésite pas à partager la newsletter avec quelqu’un pour lui faire découvrir. Je te remercie 😊
À très vite !
Tony